Ancrée dans la mémoire collective et la vie quotidienne des gens de Pointe Saint-Charles, l’image protectrice et communautaire de l’ancienne caserne est bien établie et remémore « le palais des livres » d’Éva Circé-Côté. Cet édifice utilitaire a évolué et offre l’opportunité d’un lieu culturel inclusif et pleinement accessible.
Notre approche mise en première instance sur la préservation de l’environnement naturel du parc, de sa verdure, et sur la restauration de l’enveloppe extérieure de la caserne. Celle-ci ne s’efface pas; une installation ajourée sur la tour de séchage des pompiers signale le renouveau culturel.
Ce projet doit relever le défi de porter l’espace public extérieur en son intérieur en le rendant accueillant et favorable aux échanges sociaux. Un lieu de passage se fait agora.
À l’étage de la bibliothèque, le plancher des adultes se déploie tel qu’un espace de représentation culturelle avec sa structure de bois d’œuvre et son ‘rideau’ métallique. Un mur/rideau à la fois scénique et technique. Celui-ci se pose avec légèreté sur la scène, une base d’édifice solide avec une dalle gaufrée habillée d’une colonnade de maçonnerie.
Cette base de la bibliothèque protège les enfants, sur lesquels on développe et on construit la société. Cet exercice de renouvellement de la bibliothèque est un projet humain et matériel fondamental. Il y a déjà une belle communauté en effervescence à Pointe St-Charles; nous devons en prendre soin.
